L'ascension du Oku Shirane San

Suite de notre week-end a Nikko. La seconde partie se passe a une heure de route des temples, dans le parc national de Nikko. Notre but? Rien de moins que le plus haut sommet du coin (sans fausse modestie): 2578m!







L'apres-midi du samedi nous promene de cascade en cascade a travers un plateau marecageux, sur un petit chemin de bois qui fait le bonheur de la paysagiste qui sommeille (pendant les vacances) en Heloise (mais mon droit de veto vous permet d'echapper aux nombreuses photos). Une speciale dedicace a Antonin: sur que t'aimerais tater du poisson dans les rivieres nippones. Comme pour toutes les autres activites, la peche au Japon se pratique avec un sur-equipement notoire. Bottes, gilet-camouflage, filet dans le dos et sifflet.

Admirez au passage notre nouvelle et magnifique tente (un post special la dessus, tres bientot).

Leve hyper matinale pour Mlle "La-Marcheuse", qui passe son temps en photo d'insecte en attendant que son homme se leve (juste avant 8h, c'est une honte, quel flemmard). Destination Oky-Shirane-San.




Paysages japonais typique, comme dans les livres, avec petits monts moutoneux, et brume romantique.

Une seconde dedicace, pour Papa-Pau cette fois: les japonais aussi ont leurs cabanes perdues en montagne, avec tout confort: paillasse de jonc, couverture aux murs, et table basse.







Ensuite, ca deroule tout seul jusqu'au sommet. Petite particularite: les japonais n'ont visiblement par de culture-chemin. On monte donc dans un pierrier, puis, a l'aide de corde fixe le long d'un remblais de riviere en terre avant de grimper (le mot est juste) a travers les bambous. La descente est encore plus epique: on passe tout droit dans une rigole de boue, a sec heureusement, car il n'a pas plut depuis quelques temps. Le chemin est glissant, raide, et parseme de sauts de 50cm a 1m50, rattrapage dans une glaise bien huilee. Le premier par terre marque 20pts (c'est Nico).





Quelques beaux passages dans des champs de bambous jusqu'a la tete ... et on est de retour. Pfiuou! Quelles aventures! Nos genoux s'en souviennent encore